Antigua, pays de la mer et du soleil...

 

5H00..... le pont enjambant la Rivière Salée s'ouvre. Nous sommes 2 équipages en attente. Le monocoque part avant nous, et nous l'entendons heurter les piles du pont! Pare-battages en main, nous nous dirigeons, dans la nuit, vers l'obstacle à franchir. Malgré notre vigilance, nous frottons légèrement sur l'arrière tribord, tant le courant est fort. Puis, c'est le calme de la rivière et le franchissement, en force et sans toucher cette fois-ci, du 2éme pont. Devant nous, c'est le grand cul de sac marin, et des souvenirs d'échouage... Un œil sur le sondeur, l'autre sur le GPS, nous manquons encore de nous faire surprendre, quasiment au même endroit! Il serait utile de baliser cet obstacle, mais c'est sans doute trop demander!

6h45.... Nous hissons les voiles, et c'est parti pour Antigua, droit au nord. Le vent souffle à 15 nœuds, la mer est un peu creusée, mais ça va. Nous avançons à bonne allure. A mi-parcours, le vent se renforce, la mer se forme, la houle, que nous prenons de travers s'amplifie, et la navigation devient plus sportive. Jean-Georges barre, Francis est au prise avec un début de mal de mer, Annie et moi surveillons la progression du cata, et l'approche de la côte...

12h45 Nous pénétrons dans la baie de Falmouth Harbour, et nous nous sentons petits... petits...

Falmouth et English Harbour abritent en effet des marinas spécialement dédiées aux grands yachts: à voile ou à moteur, il y en a des dizaines, tous plus beaux les uns que les autres.

Nous déposons modestement notre ancre à l'écart de ces géants , et faisons une pause déjeuner bien méritée.

L'arrivée d'APHRODITE, un grand voilier de 50 mètres au moins, fait l'attraction du lendemain: pris en remorque, poussé par le vent, il se retrouve très près de notre bateau, freiné par un haut fond. Il lui faudra l'aide de plusieurs petits bateaux, dont notre annexe, pour le contenir et éviter la collision avec les bateaux voisins.

Afin de visiter Antigua, nous partons en voiture de location (attention! On roule à gauche). Notre Kia Picanto, boite auto, se défend bien sur les petits routes de l'île, malgré les nids de poule et les bas côtés peu carrossables . Cela nous vaudra une crevaison, vite réparée chez un des nombreux spécialistes de la réparation de roues...

Villas de luxe et hôtels prestigieux côtoient les modestes maisons de bois, peintes de couleurs vives. Les lieux de cultes sont nombreux, et le dimanche matin, les chants religieux résonnent d'églises en chapelles. La côte, très découpée, est très belle, les paysages ont un aspect méditerranéen ( laurier roses, cactus, aloès...).

La capitale, Saint John's, nous déçoit un peu. Petites échoppes, un marché presque vide, quelques magasins climatisés, peu de monuments, à l'exception de la cathédrale, en grande rénovation. Tous les efforts d'aménagement semblent avoir étés orientés vers l'accueil des paquebots de croisière. La zone commerçante en free taxe est luxueuse et très bien protégée!

Nous trouvons, à la sortie nord de la ville, un supermarché flambant neuf, très grand et bien achalandé: de quoi refaire un ravitaillement en produits frais!

Nous sommes tout près du parc national de Nelson Dockyard, où les bâtiments militaires, très bien restaurés, abritent commerces et restaurants. La visite de Shirley Heights, le fort qui domine la baie, nous offre un panorama exceptionnel sur la côte sud: en fin de journée, c'est une superbe visite!

Notre voiture de location restituée, la lessive faite à la laverie locale, nous sommes prêts à continuer le voyage.

Nous allons donc repartir vers le nord de l'île, et y faire une étape avant de gagner Barbuda, un peu plus au nord.



17/01/2012
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