Arrivée aux îles Vierges Britanniques

Fin prêts, formalités
accomplies, nous quittons Saint Martin à 15h15. 80 miles à avaler,
nous comptons arriver au petit matin sur la plus au nord est des îles
de l'archipel, Virgin Gorda.

Le vent nous pousse à
bonne allure, et la mer, plutôt calme au départ, se creuse en
atteignant les grandes profondeurs. Nous prenons très vite un ris,
le vent se maintient à 15 nœuds, le bateau file bien, à 7/8 nœuds.

Les effets de la houle se
font rapidement sentir sur notre équipier Michel, qui redonne
aussitôt son dîner aux poissons (bye bye, les pâtes!). Il passera
le reste de la traversée allongé sur la banquette.... Nous prenons
un deuxième ris, le vent monte à 20 nœuds, la mer se creuse, la
nuit s'installe.

Jean-Georges se sent
également un peu « bizarre ». Je prends donc le premier
quart, lui laisse la barre pour une petite heure, puis je reprends
les choses en main, afin de le laisser récupérer.

Nous prenons deux bons
grains, il faut sortir le ciré.

Vers 4 heures du matin,
nous distinguons les premières lumières de notre ile de
destination.

Nous abordons prudemment,
à la lueur de la lune, la côte nord de Virgin Gorda. Le jour se
lève, enfin, et nous découvrons les multiples îlots qui forment
l'archipel.

Après une halte à Saint
Thomas, pour effectuer les formalités d'entrée, nous partons
mouiller près des Baths, site remarquable, formé d'enormes blocs de
granit polis par l'océan. Une petite plongée pour admirer les fonds
sous marins, et nous repartons afin de trouver un mouillage
confortable pour la nuit. Nous la souhaitons longue et calme, afin de
compenser cette traversée houleuse. Nous prenons une bouée à
Marina Caye, à l'abri d'un petit îlot entouré d'une barrière de
corail, au lit à 9h, jusqu'au lendemain à 7 h !!!!

Le lendemain, nous
prenons nos marques et partons visiter Scub Island et Marina caye.

La halte du soir, dans
une baie encombrée près de l'aéroport de Tortola, sera animée
jusque tard dans la nuit ( voisins américains bruyants, restaus de
plage avec musique reggae à fond...).

Nous allons réserver le
billet retour de Michel, qui préfère rentrer à Saint Martin en
avion ( je me demande bien pourquoi ? ), et nous partons faire
le tour de Tortola. Des îlots, des criques, il nous reste plein
d'endroits à découvrir, et nous avons encore plus de 4 semaines
devant nous.

 

Nous nous imprégnons de
la vie locale lors de notre escale sur l'île principale, dans la
capitale, Road Harbour. Les maisons colorées, les boutiques, et
l'incroyable marché des bateaux de location (des catas, à voile et
à moteur, des monocoques, il y en a plein les pontons....), nous
prenons le temps de partir à la découverte . La rue
commerçante est animée par le marché de Noël, un immense sapin
trône sur la place, et la musique est omniprésente. Nous réservons
un taxi pour un tour de l'île et après une séance « laverie »,
nous partons avec Smithy, qui se charge de nous raconter son île :
de superbes paysages, des murs peints illustrant la vie d'autrefois,
des routes escarpées et étroites,  un bar « très chaud »
où se déroulent les fêtes des « nuits de la pleine lune ».

Nous quittons Tortola,
après y avoir effectué un ravitaillement «  à l'anglaise »
(ah, où est-il , le bon pain de France ?... ), pour Peter
Island, située juste en face. La Baie de L'Homme Mort (Deadman bay)
nous accueille pour la nuit, face au superbe complexe hotelier de
l'île. Une petite randonnée matinale, sous un ciel rafraîchi par
la pluie nocturne, et nous voilà repartis vers un ilôt rocheux,
reputé pour la plongée. Nous y prenons une bouée, et à l'eau !

Nous finissons la journée
sur Norman Island : encore une trempette et quelques beaux
poissons.

A notre réveil, nous
admirons une tortue venue prendre son p'tit déj' autour de notre
cata.

A proximité de notre
mouillage, il y a un autre site de plongée, « the Caves »,
des grottes marines, que nous allons découvrir : des jolis
fonds, et beaucoup de poissons variés et colorés.

Voilà notre quotidiens,
à nous, pauvres touristes !

Nous sommes coupés du
monde : plus un téléphone ne marche, il ne nous reste  plus
qu'internet, aux escales importantes.

 

 



04/12/2012
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