Charente-Maritime, nous revoilà!
Les journées s'étirent... Nous n'avons plus grand chose à faire, et commençons à nous ennuyer. La radio locale annonce des « portes ouvertes » à la Marina du Marin. Nous allons donc changer de mouillage pour aller y faire un tour: le tour est vite fait! Magasins fermés, à l'exception de la boutique de pêche, et de quelques magasins de vêtements, aucune animation sur la marina.... De plus, en fin de journée, un gros coup de vent fait déraper notre ancre. Après 2 tentatives pour repositionner le bateau, et une nuit quasiment blanche, nous regagnons la baie de Sainte Anne, à 3 heures du matin, sous une pluie battante!
En traînant dans le village pour acheter nos accras chez « La Martine », nous remarquons une affiche proposant des excursions avec différents thèmes, sous l'égide de office municipal de la culture. Mardi matin, à 8h30, nous allons aux renseignements: il y a justement un départ ce matin, pour le parc de la Forêt d'Emeraude, dans le nord de l'île. Germaine nous accueille avec le sourire et nous embarquons dans le bus, en compagnie de 25 enfants de 3 à 14 ans, des accompagnateurs, et de 4 mamans....
Nous traversons la Martinique,du Sud au Nord, par la très belle mais très tortueuse route de la trace ,qui nous conduit au cœur de la forêt tropicale humide.
La visite du parc est intéressante et nous apprécions de vivre au sein de ce petit groupe . Les enfants sont très gentils, polis et beaucoup plus disciplinés que les nôtres, et les adultes prennent plaisir à nous voir partager leur quotidien! Nous partageons un « pique-nique »antillais, composé d'une entrée, d'un plat chaud (poulet rôti/pâtes) et d'un dessert. Une balade sur les sentiers aménagés du parc complète cette sortie.
Une autre est prévue Jeudi, la visite d'un domaine agricole. Nous nous y inscrivons, afin de renouveler cette sympathique expérience.
Après un mercredi morose -que d'eau , que d'eau!!!!-au cours duquel nous continuons à préparer le bateau pour sa longue période de repos, nous repartons pour la visite de l'habitation Belfort, qui se consacre à la culture de la banane. Un très intéressant circuit en petit train nous permet de découvrir le travail effectué sur ce domaine, depuis « l'habillage » du régime, jusqu'à la mise en carton pour l'expédition vers nos supermarchés. Encore une belle journée passée avec nos amies de l'office municipal de la culture, qui semblent déçues de notre départ. On se quitte avec des bises, et la promesse de repasser les voir à notre prochain séjour.
Vendredi, les choses sérieuses commencent. Nous sommes sur le pied de guerre dès 7h00, la grand voile est hissée afin de sécher. Il faut ensuite dégréer , c'est à dire enlever toutes les poulies et les cordages. Jean-Georges tâtonne pour trouver la méthode afin de déposer la voile, et après une bonne heure d'efforts, elle est sur le pont, prête à être pliée. Reste ensuite le génois, puis la bôme, que nous emballons dans du film à palette afin de la protéger avant de la fixer sur le passavant bâbord.
Nos efforts pour joindre la capitainerie du Marin restent vain, il semble bien que nous n'aurons pas de place au port! C'est donc sur notre bouée d'hivernage que nous continuons nos préparatifs: c'est fou tout ce qu'il faut démonter, dérouiller, nettoyer, ranger! Plus on en fait, plus il en reste à faire! Le soir, nous sommes vannés, et cuits par le soleil!
La journée de samedi est encore bien remplie, et il nous reste encore , pour dimanche matin, l'annexe à ranger, le taud de soleil à démonter, le frigo à dégivrer, les vannes à fermer, les placards à caler, la valise à fermer.... Dur, dur, le métier de retraité-navigateur!
On espère être prêt pour 13 heures, car il nous faut partir suffisamment tôt du Marin , afin d'éviter les problèmes de circulation dus au Tour de la Martinique, épreuve cycliste qui a la bonne idée de faire étape dans les environs ce dimanche!
Allez, à la semaine prochaine, après une « bonne » nuit dans l'avion, nous serons là pour profiter des festivités du 14 juillet!