Jean&Mar, le vagabond....
Le temps passe vite. Nous passons notre dernière soirée à Deshaies, en compagnie de Monique
et Jean-Mi : apéro sur la place de la Mairie, dans le cadre des
« Mardifest », accueil des touristes organisé par
l'office de tourisme, suivi d'un dîner « chez Lelette ».
Faut pas être pressé, mais le poisson grillé finit par arriver...
Mercredi matin ,nous quittons la baie. Deux bateaux de croisière y font escale, ça va
bouger dans le village ! Pas de vent, ciel couvert, nous
mettons une ligne de traîne et tentons de passer sur les points GPS
donnés par les pêcheurs locaux, mais le poisson brille par son
absence. Nous faisons halte à l'Anse à la Barque, petit mouillage
charmant au milieu de nulle part.. Le lendemain, direction
Basse Terre, préfecture de la Guadeloupe. Ciel bleu, mer d'huile,
même le sommet de la Soufrière est dégagé ! Il domine la
ville et les plantations de canne à sucre du domaine de Bologne.
C'est tout prêt de la marina de Rivière Sens que nous mouillons l'ancre.
La petite plage de Rivière Sens est très animée : en semaine, elle sert de
piscine municipale aux élèves qui se succèdent. Puis, en fin de
journée, ce sont les touristes qui s'installent. Le matin, dès le
lever du jour, les locaux viennent nager en papotant et en riant
fort... Bref, une plage très vivante...
Une promenade piétonnière longe le bord de mer et conduit en quelques minutes au centre de
Basse Terre.
La distillerie Bologne n'est pas très loin, nous allons nous ravitailler en rhum, c'est fou
ce que ça s'évapore, sous ces latitudes !
Dans la nuit de vendredi à samedi, le vent souffle en fortes rafales, et au bout d'un moment,
notre mouillage devient inconfortable, voire carrément intenable. JG
se lève, et me demande de « venir voir »... Je me lève à mon tour. Il est 4h30 du matin, les lumières de Basse Terre nous font face, et nous sommes... à la dérive, à 2,5 milles de la
côte !Pas de danger, mais une drôle de surprise !
L'ancre a glissé, et, les fonds étant importants près du rivage, nous nous sommes
retrouvés « libérés », à la dérive, tentant de trouver le sommeil malgré la houle qui s'installait...
Bon, il ne nous reste plus qu'à remonter l'ancre, et à regagner la côte.... Une demie
heure plus tard, ni vu ni connu, nous reprenons place au mouillage.
Après avoir bien assuré notre mouillage, nous partons, en ce samedi matin, faire notre marché
à Basse Terre. C'est un marché important, coloré et très actif,
et les prix y sont très intêressants. Nous flanons parmi les étals
et faisons provision de fruits et légumes pays.
Le soir, nous avons la surprise d'un défilé carnaval sur la route de la plage :
tambours, claquement de fouet, ambiance de fête... jusque tard dans
la nuit. Merci, les boules QUIES !
Notre promenade du dimanche nous conduit aux portes (fermées!) du fort Delgrès, qui
domine la ville. Nous découvrons d'autres quartiers, enfouis sous la
verdure. Après 3 passages à la boucherie locale, je finis par repartir avec mon poulet rôti :
aux Antilles, il ne faut jamais être pressé, même le poulet met
plus de temps à cuire qu'ailleurs !
Notre séjour en basse-terre se termine. Nous partons lundi pour les Saintes. La mer
est agitée dans le canal, le vent est soutenu, nous naviguons
gentiment et faisons halte au pied du Pain de Sucre, sur Terre de
Haut.