Martinique, Dominique, Guadeloupe...
Jean & Mar a repris la navigation: de petites étapes pour l'instant, afin de vérifier que tout fonctionne. Les « surprises » sont encore nombreuses! Outre les bougies arrivées de métropole qui ne sont pas les bonnes -bravo Honda Marine à La Rochelle!-nous avons essuyé un bon coup de vent au mouillage des Anses d'Arlet, alors que nous tentions de remettre en route le dessalinisateur. En quelques secondes, le bateau au mouillage devant nous s'est retrouvé sur nous, sans dégâts majeurs, mais avec une belle frayeur!
De plus, l'écrou situé à la base de la pompe du dessal s'est cassé, occasionnant une fuite d'eau et un démontage fastidieux. Heureusement, nous avons pu nous dépanner à Fort de France et tout remettre en place.
Le compteur de chaîne ne fonctionne plus, et le mouillage, qui a dû faire un séjour prolongé dans l'eau en notre absence, a nécessité une bonne matinée de nettoyage....
Enfin, le 1er décembre, nos amis nous rejoignent: Visite de Fort de France, illuminée par les décors de Noël et animée par le Téléthon, puis remontée vers Saint Pierre. Le mouillage dans la baie est toujours aussi agréable, même si la météo, capricieuse, nous arrose parfois copieusement.
Après l'incontournable tour de la ville pour faire découvrir à Bernard et Danièle les traces de l'éruption de la Montagne Pelée, en 1902, et un bon repas dominical sur une terrasse au bord de l'eau , sous une averse tropicale intense, nous partons vers la Dominique.
Peu de vent, le canal est calme, et nous finissons avec l'aide des moteurs et c'est sous une pluie battante que nous prenons la bouée de Pancho, le Boat boy rasta de service! Roseau, la capitale de l'île est une ville très animée, colorée et encombrée. Nous y faisons nos formalités d'entrée et de sortie, avant de partir à la découverte des paysages de l'île dans le taxi de John, notre guide. Paysages montagneux et verdoyants, routes étroites et escarpées se succèdent. Nous découvrons la vallée de la pluie, et ses étonnantes canalisations en bois qui alimentent l'usine électrique, le « Lake Fresch », les fumerolles sulfureuses, les majestueuses chutes de Trafalgar, le village de pêcheurs de la Soufrière, avant de revenir à l'agitation de Roseau où nous faisons quelques emplettes.
Le lendemain, c'est au moteur que nous gagnons le nord de l'île et la petite ville de Portsmouth. Nos amis sont ravis de voir enfin des dauphins, à quelques milles de l'arrivée. Les appareils photo crépitent , et Danièle en oublie même toute appréhension, se laissant prendre au gracieux ballet de nos amis! Devant la baie, Alexis nous accueille et nous propose ses services pour visiter l'Indian River. Rendez-vous est pris pour l'après-midi. Les boats boys viennent proposer leur service: fruits, pain....Bernard et Jean-Georges , eux, partent en mission: trouver le marché au poisson et rapporter du thon!
La balade de l'après-midi est tranquille et rafraîchissante. La nuit sera plus difficile, le bar situé face au mouillage est un lieu festif, et la musique nous « bercera » jusqu'à 3 heures du matin!
Mais où est donc passé le vent? C'est encore au moteur que nous gagnons les Saintes. L'arrivée dans ce petit archipel est toujours un moment magique. Nous débarquons pour les formalités d'entrée – tiens, depuis Juillet les bouées d'amarrage sont devenues payantes- et quelques courses, avant de repartir pour Basse Terre où nos équipiers vont débarquer pour reprendre leur vie de terrien.
Ce fut une semaine bien agréable, avec des montées et descentes d'annexe quelque peu périlleuses – et PLOUF, Bernard...- et des moments conviviaux.
Après une journée consacrée à l'intendance, grosse lessive, ravitaillement, nous repartons vers le nord de Basse Terre.