Quelques jours en Guadeloupe
Pas facile de trouver un mouillage agréable et abrité sur la côte ouest, du côté de Basse Terre! L'anse à la Barque sera notre refuge pour 4 nuits, le temps de partir en exploration du côté du parc National, et de son emblème, le volcan de la Soufrière.
Michel et Jean-Georges partent en bus jusqu'à Vieux Z'Habitants, d'où ils reviennent avec une C3 de location. Elle a vécu, et le moteur est poussif..... les montées sont à effectuer avec élan......
Nous empruntons la très belle route de la Traversée, qui nous fait découvrir la forêt tropicale, les cours d'eau, et quelques jolies cascades, dont la Cascade aux Ecrevisses.
Le ciel est tout bleu, le sommet du volcan bien dégagé.... Nous prévoyons donc son ascension pour le lendemain. Attention, il faudra se lever tôt, afin de ne pas trop souffrir de la chaleur....
Dimanche matin, debout à … 5 heures! Dire qu'il y en a qui pensent qu'on s'amuse!
A 7 heures, après une montée éprouvante pour notre « titine » et pour nos nerfs... (elle cale en pleine montée, nous la garons en urgence à quelques mètres avant le parking, on verra bien au retour! ), nous enfilons nos chaussures et commençons la grimpette qui doit nous conduire à 1400 mètres, au sommet de la Soufrière. La première demie-heure, nous sommes à l'ombre, sur un chemin aménagé, pavés et escaliers...puis c'est le sentier à flanc de montagne. Nous croisons quelques guadeloupéens qui le gravissent en courant, aller et retour... Nous, nous marchons à notre rythme. Michel souffle et râle, mais le paysage est grandiose. Et l'arrivée au sommet, au bout d'une heure et demie, est une vraie récompense: un paysage unique, des fleurs d'ananas sauvages, des fumeroles, une odeur de soufre, le tout sous un ciel bleu. Nous en prenons plein les yeux!
La descente sera plus éprouvante: pierres qui roulent, chaleur.... Nous croisons des « lève-tard » qui , eux, commencent l'ascension... Bon courage!
Un bon bain dans la piscine naturelle située en haut du parking nous permet de reprendre des forces et de discuter avec des locaux, qui nous renseignent sur les sites à visiter dans la région.
Le lendemain, il pleut! Nous partons pour voir les cascades du Carbet. La 2ème chute, la plus haute, est au bout d'un chemin aménagé pour les nombreux visiteurs. Malheureusement, elle n'est que partiellement visible, suite à l'effondrement de la passerelle . Quelques téméraires franchissent les barrières pour la prendre en photo... sous les critiques acerbes du troupeau de touristes véhiculés en bus.
L'accès à la 3ème chute traverse une forêt luxuriante, mais là aussi, un éboulement arrête notre balade : il faudrait être alpiniste pour s 'approcher! L'atmosphère du lieu est malgré tout impressionnante: bruits, humidité ambiante, pénombre de la forêt dense, solitude...
Notre troisième journée de découverte nous conduit à l'habitation de la Grivelière, où nous découvrons, sous la conduite de Véronique, notre guide, les secrets de la culture du café et la vie de cette plantation, classée monument historique. Nous avons également effectué une promenade dans le parc botanique et zoologique des Mamelles. Outre la variété de plantes et d'animaux, nous avons surtout apprécié la promenade « à la cime des arbres », à travers un réseau de ponts suspendus, à plus de 30 mètres au dessus du sol!
Michel n'a pas pu résister à la mini croisière en bateau à fond de verre autour de l'ilet Pigeon ( réserve Cousteau), et il en est revenu ravi!
Après ces quelques journées de découverte touristiques, nous partons pour Pointe à Pitre. Le mouillage face à la Marina est venté, et le cadre très moyen. La ville est proche, nous la rejoignons en bus. Sur le port, le marché s'étale, offrant au regard des poissons et des crustacés colorés, les légumes et fruit pays, les épices et punchs traditionnels. La chaleur est écrasante .
Nous ferons de petites visites, vers Sainte Anne et Saint François, avant que notre équipier temporaire reprenne son avion, Samedi après-midi.
Après avoir constaté que nous avions un problème d'assurance pour le bateau,-nous ne sommes pas couverts pour les Antilles, entre les mois de juin et novembre- nous nous mettons en quête d'une assurance qui couvrent les risques cycloniques, et d'un moyen de laisser le bateau à l'abri dans les meilleures conditions possibles, afin de rentrer en Aout prochain.
Après avoir bien réfléchi, nous décidons de repartir en Martinique, afin de laisser le cata au Marin, sous la surveillance de notre gardien, Lionel.
Nous tentons une halte à Gosier, dans le lagon qui entoure l'ilet. Le mouillage est venté, les possibilités de débarquer avec notre annexe sont inexistante: pas de ponton, une grosse houle sur la plage.... Nous regrettons les aménagements Martiniquais!
Départ lundi matin pour les Saintes, où nous attendons des nouvelles de Lionel, avant de remettre le cap sur la Martinique.