Toujours plus au Sud
La pause Viana fut bien agréable. Après une soirée "restau" pour découvrir les spécialité locales, nous quittons le port à7h30 heure locale( ici, on avance la pendule de 1 heure)
La navigation est paisible mais fraîche, encore les polaires! J'en profile pour faire une tarte aux prunes. Les hautes cheminées des raffineries et les navires en attente annoncent l'arrivée à Leixoes.
Une étape industrielle, un trafic intense de cargos et de bateaux de pêche, du vent qui se lève la nuit et vire au S/E. Voilà Leixos... Heureusement il y a Porto, où nous partons dés le lundi matin, par le bus. Nous découvrons les ruelles, ses entrepôts dédiés au négoce du Porto. Tramway, bus, funiculaire, nous permettent de découvrir une ville attrayante et très vivante. Malgré les 40° à , l'ombre, nous sillonnons les « passages », découvrons l'embouchure du fleuve, déjeunons dans une ruelle ombragée derrière les quais...
De retour au mouillage, bien fatigués, ce sont des explosions qui nous accueillent: travaux sous-marins!!!
Il y a du vent, jusqu'à 26 nœuds dans le port, lorsque nous quittons Leixoes. Deux ris dans la grand voile, nous continuons vers le sud. Jean&Mar file à 8/9 noeuds, la mer est assez belle, et pendant la première heure les miles défilent. Puis le vent baisse et finalement à 11h30, plus rien! C'est au moteur que nous finirons l'étape du jour qui nous mène à Aveiro. Longues plages désertes, une côte basse et sauvage, l'entrée de la Ria est agitée de remous... Les pêcheurs s'y pressent, il y a des bateaux partout. Mais ,malgré la traîne, nous sommes toujours bredouilles.
Dans le chenal d'accès, la Police Maritime veille: Il faut aller à droite ou à gauche, mais pas dans le chenal principal car les canadairs viennent faire le plein pour combattre un incendie qui semble assez proche. A l'horizon, le ciel est sombre. Les avions passent tout prés et les rotations sont nombreuses. Nous mouillons dans la baie de Sao Jacinto, occupée par les bateaux des pêcheurs locaux. Nous y découvrirons une petite supérette où pour 5€ , j'achète des saucisses, des cuisses de poulet, 1 steak, du pain et des citrons!
Le mouillage est paisible, nous sommes vite rejoints par d'autres voiliers. Tiens, on s'est déjà rencontrés quelques mouillages plus au nord!
Le lendemain, nous nous levons avec le soleil, car l'étape prévue est longue: 64 miles. 6h30, nous quittons le mouillage, pas de vent, il va sûrement monter dans la matinée! Et bien, nous, c'est un jour sans! Mer d'huile, vent nul, c'est au moteur que nous rejoignons Nazaré. On se croirait à Bonifaccio: falaise blanche, ville perchée au sommet, mais aussi plage bondée et bruyante, mer froide, rouleaux qui deferlent sur la plage.... Au bout de quelques minutes, nous décidons de pousser à quelques miles plus au sud, vers la baie de Sao Martinho do Porto, qui nous semble plus accueillante.
Nous longeons des falaises colorées avant de découvrir la minuscile entrée de cette baie toue ronde , qui abrite un joli village touristique . L'ancre est jetée, la nuit sera paisible.
Au réveil, tout a disparu! BROUILLARD!! La bouée sonore de l'entrée sonne, pas un bateau ne sort. Lorsqu'il se dissipe un peu, nous partons à la recherche du marché local. Des étals colorés, des commerçants agréables et entreprenants, nous revenons chargés de légumes et de fruits, sans oublier le poisson...
Deuxième tentative pour régler le problème du feu de mouillage: JG y retourne! On améliore la technique et cette fois, il parvient à devisser le feu et à remplacer l'ampoule.