Transat, un début difficile...
Et voilà,
nous laissons derrière nous l'archipel du Cap Vert! C'est Lundi 23 novembre, il
est 15 heures, 3 bateaux quittent le mouillage de Faja d'Agua, sur la côte
ouest de Brava.
Ce fut une bien belle escale, sur cette toute petite île verdoyante et escarpée, aux eaux limpides.
Mais le départ est programmé, et avec un peu d'émotion et d'excitation nous partons vers la grande aventure!
Le vent est modéré, les prévisions météo nous indiquent que cela va durer quelques jours, avant une accalmie pour le week-end.
A bord, la vie s'organise peu à peu. Nous organisons les quarts de nuit. C'est toujours un peu difficile pour nous, nous avons du mal à trouver le sommeil au milieu des bruits: grincements, claquement de l'eau sur la coque, bruit du vent dans les voiles... Au fil des jours, cependant, nous parvenons à dormir de mieux en mieux, et nous récupérons aussi dans la journée: la sieste à bord, c'est sacré!
On avait lu et on nous avait dit: " la Transat, c'est facile, c'est comme une autoroute: 15 à 25 noeuds de vent arrière, ça va tout seul. " Bon, nous avons dù emprunter une route de campagne! Le vent dépasse rarement les 13 noeuds, sauf sur une courte période, qui nous a permis d'avancer un peu plus vite. Notre moyenne est très basse, et à ce rythme là, nous allons passer du temps sur l'eau!
Il y a des situations pires: il fait beau et chaud, nous avons des vivres à bord, et la pèche d'un espadon voilier de 10 kilos est venue améliorer les réserves. Nous prenons la situation avec philosophie: nous sommes descendus à 12° nord, notre trajectoire reste correcte, et chaque jour qui passe nous rapproche un peu de notre destination finale. Nous finirons bien par trouver l'entrée de " l'autoroute " et à naviguer à une meilleure allure.
Ce fut une bien belle escale, sur cette toute petite île verdoyante et escarpée, aux eaux limpides.
Mais le départ est programmé, et avec un peu d'émotion et d'excitation nous partons vers la grande aventure!
Le vent est modéré, les prévisions météo nous indiquent que cela va durer quelques jours, avant une accalmie pour le week-end.
A bord, la vie s'organise peu à peu. Nous organisons les quarts de nuit. C'est toujours un peu difficile pour nous, nous avons du mal à trouver le sommeil au milieu des bruits: grincements, claquement de l'eau sur la coque, bruit du vent dans les voiles... Au fil des jours, cependant, nous parvenons à dormir de mieux en mieux, et nous récupérons aussi dans la journée: la sieste à bord, c'est sacré!
On avait lu et on nous avait dit: " la Transat, c'est facile, c'est comme une autoroute: 15 à 25 noeuds de vent arrière, ça va tout seul. " Bon, nous avons dù emprunter une route de campagne! Le vent dépasse rarement les 13 noeuds, sauf sur une courte période, qui nous a permis d'avancer un peu plus vite. Notre moyenne est très basse, et à ce rythme là, nous allons passer du temps sur l'eau!
Il y a des situations pires: il fait beau et chaud, nous avons des vivres à bord, et la pèche d'un espadon voilier de 10 kilos est venue améliorer les réserves. Nous prenons la situation avec philosophie: nous sommes descendus à 12° nord, notre trajectoire reste correcte, et chaque jour qui passe nous rapproche un peu de notre destination finale. Nous finirons bien par trouver l'entrée de " l'autoroute " et à naviguer à une meilleure allure.